L’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes est devenu un sujet de préoccupation majeure. On ne compte plus le nombre d’études mettant en lumière les risques associés à une utilisation excessive de ces plateformes. Anxiété, fatigue, dépression, cyberharcèlement, addiction, le constant est plus qu’alarmant. L’occasion de faire le point sur les enjeux de santé publique posés par l’utilisation de ces plateformes sociales.

Quels sont les effets négatifs des réseaux sociaux ?

Quand les réseaux sociaux sont apparus, on nous promettait une nouvelle ère de communication et de partage. Cette révolution numérique étaient censées rapprocher les gens, abolir les distances et renforcer les liens.

Vingt ans plus tard, le constant est mitigé. Les réseaux sociaux ont effectivement transformé la façon dont nous communiquons, mais l’éclosion de ces nouvelles plateformes a également généré toute une série de problèmes.

Une étude menée par le Royal Society for Public Health (RSPH), organisme de bienfaisance dédié à l’amélioration de la santé et du bien-être du public, a étudié l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes. Et les résultats sont pour le moins alarmants.

L’étude met en évidence une corrélation claire entre l’utilisation accrue des réseaux sociaux et une montée des troubles psychologiques (anxiété, addiction et dépression). On y apprend également que le taux d’anxiété chez les adolescents et préadolescents a augmenté de 70% au cours de ses 25 dernières années.

Pourquoi les réseaux sociaux provoquent-ils de l’anxiété chez les jeunes ?

Les plateformes sociales font partie aujourd’hui du quotidien des adolescents. On estime que 91% des 16-24 ans utilisent régulièrement les réseaux sociaux. Ces derniers s’en servent principalement pour discuter avec leurs amis, s’informer ou passer le temps.

Problème, l’adoption de ces nouveaux outils a provoqué un accroissement de l’anxiété. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène. Premièrement, les jeunes sont confrontés à une nouvelle source de pression sociale.

La comparaison constante de sa vie avec les autres utilisateurs engendre bien souvent un sentiment d’infériorité et d’insatisfaction. L’adolescent perd petit à petit confiance. Ce phénomène de diminution de l’estime de soi s’explique par le fait que les réseaux sociaux présentent une version idéalisée de la vie des autres.

Les utilisateurs de ce type d’outils s’efforcent à montrer que des aspects positifs de leur vie. Photos de vacances, achats, sorties, cela crée une distorsion de la vie réelle. Les adolescents n’arrivent alors plus à faire la différence entre vie réelle et représentation idéalisée.

Cette perception faussée a bien évidemment des conséquences nocives sur leur santé mentale. Ils se retrouvent alors pris dans un cercle d’insatisfaction chronique et cherchent constamment à acquérir ce qu’ils voient sur les autres comptes.

Cette quête incessante de popularité (likes, commentaires, nombre d’abonnés) augmente et aggrave le stress et l’anxiété. Dans les cas les plus graves, elle peut mener à la dépression, troubles du sommeil, voire à des idées suicidaires.

A ce phénomène s’ajoute le risque de cyberharcèlement. On assiste depuis quelques années à un accroissement de ce type de comportements en ligne. Le cyberharcèlement revêt plusieurs formes. Cela peut-être des commentaires négatifs sous les publications des victimes, des menaces et même dans certains cas des montages vidéo portant atteinte des intéressés.

Bien évidemment ces actions participent à accroitre encore davantage les niveaux d’anxiété et de stress chez les jeunes et les moins jeunes. L’impact est d’autant plus inquiétant que beaucoup d’adultes ne prennent pas encore la mesure de la gravité de ces phénomènes.

Mesure à mettre en place pour se prémunir des dangers des réseaux sociaux

Peut-on se protéger des dangers liés aux réseaux sociaux ? Cette question cruciale aliment le débat depuis plusieurs mois. Bien évidemment, l’éducation et la sensibilisation jouent un rôle majeur dans la protection des plus jeunes.

L’éducation nationale et les différents organismes de l’état mettant en place des structures et des outils pour lutter contre les dangers inhérents aux réseaux sociaux. Des cours commencent à être intégrés au cursus scolaire pour apprendre aux jeunes à utiliser ces plateformes de manière responsable.

A court terme, ces campagnes de sensibilisation ne suffiront pas à enrayer ce phénomène. Il est également important de mettre en place des outils de surveillance ou de contrôle pour créer un environnement en ligne plus sûr.

Nous avons déjà présenté plusieurs applications de contrôle parental sur Prodigemobile. Vous trouverez dans ces différents articles des guides détaillés pour vous aider à mettre en place des limitations de temps ou à surveiller les activités de votre enfant sur son smartphone.

Limiter le temps passé sur les plateformes sociales

Cela peut paraître paradoxal et pourtant les réseaux sociaux proposent depuis peu des outils capables de limiter le temps passé sur leurs plateformes. Ces utilitaires fournissent différentes informations permettant d’évaluer le temps passé sur les réseaux.

Ils intègrent également des fonctions permettant d’instaurer des limites d’utilisation et encourage les pauses. Toutes ces initiatives ont pour but d’encourager d’aider les jeunes et les moins jeunes réduire leur niveau de stress et d’anxiété. Vous trouverez ci-dessous la procédure à suivre pour limiter le temps d’écran sur l’application Instagram.

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2 commentaires

  1. MDR !!! C’est trop ça en fait. Toi tu bosses lui il s’éclate toute la journée. Et en plus on matte ses exploits sur les réseaux sociaux.

  2. C’est trop triste la vie
    Certains se sentent obligés de s’inventer une vie pour avoir des likes c’est d un pathétique ! Il faudrait qu’ils demandent à un scénariste de leur écrire une vie avec plein de rebondissements pour intéresser les gens.

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